Très peu de congés en fin d'année et des plannings qui bougent tout le temps
"On est à l'os", résume Florence Mercier, aide-soignante au CHU de Clermont-Ferrand et représentante CGT. Elle le sait, les problèmes de l'hôpital n'ont pas commencé avec l'épidémie de Covid-19. Mais après des mois de lutte contre le virus et avec l'arrivée de la cinquième vague, le personnel est à bout.
Le prix à payer pour maintenir le fonctionnement des services est très lourd. "On tient... mais parce qu'on octroie que trois jours de congés pour la fin de l'année. Il y a trois jours de congés pour les infirmiers et les aides-soignants, mais certains n'ont qu'une seule journée", dénonce Florence Mercier.
Selon elle le taux d'absentéisme, toute catégorie confondue, approche les 12 % au CHU de Clermont-Ferrand. "On est en service dégradé tout le temps ! On revient sur repos, on fait des heures supplémentaires. Les plannings sont validés 15 jours à l'avance, mais changent sans arrêt. C'est impossible d'organiser vie professionnelle et vie privée", ajoute la représentante syndicale.
Le personnel est appelé à se mobiliser à 14 heures ce mercredi 8 décembre devant la direction de l'hôpital. La population auvergnate est invitée à se joindre au mouvement, car selon les syndicats, la population aussi est impactée par cette situation, avec des lits qui ferment et un manque de personnel.