La police le soupçonne d'avoir violé, en 2009 dans le centre de Saint-Étienne, une octogénaire désorientée qu'il avait raccompagnée à son domicile.
En cavale depuis 2016
Des traces de sperme avaient été relevées dans la salle de bains de la victime et l'ADN de son agresseur prélevé. Mais à l'époque, la victime n'était pas parvenue à donner de détails sur son agresseur ou sur son véhicule et l'ADN du suspect était inconnu, a expliqué à l'AFP Jacques Croly Labourdette, le patron de la brigade nationale de recherche des fugitifs (BNRF).
François Di Pasquali n'a pu être identifié qu'en avril 2012, lors d'un prélèvement effectué après son arrestation pour des violences contre sa compagne de l'époque, qu'il a tenté d'écraser à bord de son véhicule. La justice l'avait alors condamné à dix-huit mois de prison avec sursis.
Condamné par défaut à dix ans de réclusion criminelle
Mis en examen en juin 2012 pour le viol de l'octogénaire, François Di Pasquali obtient en janvier 2013 une remise en liberté et trouve un emploi de cuisinier dans un restaurant stéphanois. Mais en juin 2016, il ne se présente pas devant la cour d'assises de la Loire pour son procès. Condamné par défaut à dix ans de réclusion criminelle, il est depuis en cavale.
"ll n'était pas connu de la justice avant ces faits-là. Il a probablement refait sa vie ailleurs, a une nouvelle compagne, des amis... Il n'a pas de réseau (criminel sur lequel s'appuyer)", a ajouté Jacques Croly Labourdette.
Le policier espère que l'opération "Most Wanted", avec la diffusion de photos des fugitifs et l'ouverture d'un site dédié pour y déposer des renseignements, permettra de le localiser.