Il n'a pas hésité une seule seconde, estimant le décret très clair.
Une différence administrative
Mais depuis la fermeture, il s'interroge et ne comprend pas pourquoi d'autres escape game sont encore ouverts, ou pourquoi les salles de laser game continuent à accueillir des mineurs au lieu de fermer. "Du coup ils piquent des parts de marché, je ne leur en veut pas, c'est le jeu, par contre quand eux on le droit d'ouvrir mais pas moi, ça me choque un peu plus", confie Luc Chirol.
La raison à cette différence de traitement pourrait bien être purement administrative : l'escape game de Cournon-d'Auvergne n'a pas la même dénomination auprès de la préfecture que les autres.
Mais les clients de Steam Escape ne semblent pas comprendre non plus et se retournent contre Luc Chirol et son équipe. "D'une, je suis obligé de fermer, de deux, je me fais engueuler par les clients parce qu'on est les seuls à fermer. Il y en a certains qui trouvent que c'est les léser que de ne pas les laisser faire une session d'escape", explique le gérant. "Je serais le premier content, affirme-t-il, mais mine de rien, je risque la vie de mon entreprise".
Luc Chirol espère rouvrir son établissement début décembre.