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ELECTIONS RÉGIONALES : UNE ALLIANCE EELV-PS CONTRE WAUQUIEZ?

Dimanche 17 Janvier - 06:00

Actualité


Olivier Bianchi, maire de Clermont-Ferrand et Jean-François Debat, maire de Bourg-en-Bresse militent pour un large rassemblement de la gauche - © Radio Scoop
Donné vainqueur selon les derniers sondages, Laurent Wauquiez se prépare à sa propre succession lors des prochaines élections régionales prévues en juin 2021. En face, l'opposition essaie de s'organiser.


"En 2021, on souhaite aux habitants d'Auvergne-Rhône-Alpes un autre avenir, une autre voix et une année sans Laurent Wauquiez", Jean-François Debat, maire de Bourg-en-Bresse et président du groupe président du groupe PS à la région donne le ton.

Mais pour avoir une chance de battre le président Les Républicain lors de l'élection, il faut un large rassemblement à gauche dès le 1er tour. Rassemblement qui doit comprendre les Verts. Lesquels ont déjà désigné leur tête de liste à l'automne.



"Nous avons prêché dans le désert pendant un temps mais aujourd'hui les lignes bougent, nous dialoguons les uns avec les autres", ajoute Jean-François Debat.

Après une première réunion le 19 décembre, une seconde a eu lieu mercredi soir entre représentants locaux des partis écologistes et de gauche, alors qu'un donnait Laurent Wauquiez vainqueur de ces élections.

Des discussions mais toujours autant de désaccords


"Comment se satisfaire de partir en ordre dispersé pour récolter 10 à 15% des voix chacun ?", relève Olivier Bianchi, partisan d'une alliance semblable à celle qui a permis sa réélection à Clermont-Ferrand aux dernières municipales.

Un sondage Ifop-Fiducial publié fin novembre créditait Fabienne Grebert, la candidate EELV de 12% des intentions de vote, contre 12% pour la socialiste Najat Vallaud-Belkacem (candidate pressentie mais non déclarée) et 31% pour Laurent Wauquiez.

L'heure serait à la construction d'un projet commun, permettant de rassembler au plus large, avant de s'entendre éventuellement sur un candidat unique au premier tour, ce qui ne s'annonce pas facile.

"Le temps de la guerre des egos, qu'on a souvent reprochée au PS, est fini", promet Jean-François Debat, ajoutant que "personne ne peut avoir le monopole de la proposition d'une tête de liste" et que la participation de Mme Vallaud-Belkacem aux discussions est "un atout".