La Ville de Lyon promet "un accueil amélioré pour un temps éducatif à part entière", avec plusieurs séquences.
La pause goûter, puis un moment calme pour lire, jouer aux jeux de société ou seulement se détendre, un temps d'activités en groupe et enfin, la possibilité pour les parents d'arriver sur la fin de la journée.
Un temps d'accueil rallongé pour tout le monde
"Nous ne pouvons pas accepter que ce temps-là se résume à de la garderie", insiste Stéphanie Léger, adjointe à l'Éducation auprès du maire de Lyon. "Nous mettons vraiment le bien-être des enfants au cœur de notre politique publique et nous avons à cœur de rendre cet accueil accessible au plus grand nombre. C'est une demande qui nous a été formulée."
Revoir à la hausse la qualité du périscolaire tout en améliorant les conditions de travail des animateurs ? "Bien sûr que nous y sommes favorables", assure Zoé Tric, représentante des parents d'élève de l'école Joliot-Curie, dans le 5e arrondissement de Lyon. "Mais cette nouvelle organisation pose d'autres problèmes."
Dans le viseur des parents, il y a tout d'abord les horaires. Actuellement, il y a deux temps distincts : 16h45 - 17h30 puis 17h30 - 18h30. Avec la nouvelle formule, les parents qui souhaitent laisser leur enfant au périscolaire ne pourront venir le chercher qu'à partir de 17h45 en maternelle et 18h en élémentaire.
Un temps rallongé justifié par une amélioration de l'accueil... que tous les parents ne comprennent pas. Ils demandent à pouvoir récupérer les enfants dès 17h20-30, comme c'est le cas actuellement.
"Si on laisse son enfant tous les soirs au périscolaire, en plus du matin, ça fait des longues journées ! Et après, c'est la spirale en arrivant chez soi qu'après 18h avec tout ce qu'il reste à faire... On demande un peu plus de souplesse", poursuit Zoé Tric.
Des temps d'échanges à venir pour rencontrer les parents
Ces dernières semaines, la grogne a gagné d'autres groupes scolaires et une pétition circule désormais. La barre des 1.600 signatures est en passe d'être franchie...
"Ce que je veux dire aujourd'hui aux parents c'est : je vous entends, je lis vos courriers. Prenons le temps de discuter, nous ne sommes pas figés", assure Stéphanie Léger. La nouvelle formule doit par ailleurs faire l'objet d'une évaluation future, pour s'assurer de l'adhésion des parents.
Une ouverture au dialogue saluée par les parents d'élèves, quoiqu'un peu tardive... Car la formule a déjà été adoptée au Conseil municipal du 21 mars dernier.
