Les professionnels du secteur avaient tiré dès lundi la sonnette d'alarme sur une augmentation de 4 à 5 centimes du litre d'essence.
"Pas de problèmes d'approvisionnement"
Cet envol des prix fait suite à des attaques menées samedi contre des installations pétrolières saoudiennes, premier producteur d'or noir au monde.
"Il n'y a pas de problème d'approvisionnement", a martelé de son côté la ministre de la Transition écologique Elisabeth Borne sur France 2, reconnaissant qu'il pourrait y avoir une "hausse de quelques centimes".
"Il y a des stocks chez les compagnies pétrolières et la France, comme la plupart des grands pays, a des stocks stratégiques qui représentent 90 jours donc trois mois de consommation. Donc il n'y a aucune crainte sur l'approvisionnement", a-t-elle ajouté.
Les Gilets Jaunes réclament un gel immédiat des prix
Les attaques de samedi contre l'usine d'Abqaiq et le gisement de Khurais, dans l'est de l'Arabie saoudite, ont entraîné une chute de moitié de la production saoudienne, à hauteur de 5,7 millions de barils par jour, soit environ 6% de l'approvisionnement mondial.
Le collectif des "Gilets jaunes citoyens" a déjà réclamé mardi un "gel immédiat" des prix des carburants et lancé une pétition de soutien à son initiative visant à freiner les effets de la flambée des cours du pétrole.
Avec AFP