"Tout le Peuple Vert te réclame 50 épisodes supplémentaires..."
L'espoir de le voir rester à l'ASSE avait été ravivé samedi soir, après la qualification européenne de l'ASSE. "Quand on voit ce public, ces gens qui vous aiment, bien sûr que ça fait réfléchir..." avait lâché le coach à la casquette. Sous le coup de l'émotion ou pour ne pas gâcher la fête ? Certainement la seconde option, puisqu'il l'avoue ce mardi, "ma décision est prise depuis quelques temps, le président est au courant depuis vendredi dernier".
Malgré tout, les supporters croyaient en un retournement de situation. 4 grosses bâches avaient été déployées à l'Étrat, implorant la direction de retenir "JLG" et demandant à Gasset de jouer les prolongations au moins une saison... Mais c'était peine perdue. Puisque face au Peuple Vert, c'était "la famille" qui était en face. "J'ai 65 ans, j'arrive à un âge ou il faut choisir : ma passion ou ma famille... Et personne ne peut lutter contre ma famille, donc je rentre chez moi".
Jean-Louis Gasset souhaite aujourd'hui profiter de sa mère, ses enfants, ses petits-enfants, tous à Montpellier. "Il n'y a rien qui aurait pu me faire changer d'avis", lâche t-il. Ému au moment d'évoquer ce départ, Gasset explique être "rincé", "je n'ai plus l'énergie, je suis usé". Le futur ex-coach des Verts ne s'étendra pas sur de possibles dissensions en interne. "C'est partout pareil, il y a eu des relations normales avec quelques frictions logiques qui se passent dans tous les clubs".
Gasset quitte donc l'ASSE par la grande porte, où il était apprécié de tous. Pour l'ASSE, le plus difficile commence : il faut lui trouver un successeur. La piste de la promotion interne en nommant Ghislain Printant numéro 1 est crédible. Gasset a en tout cas milité pour cette option lors de ses adieux.